Si la Genève internationale est un joyau pour notre canton, pour l’image et le rayonnement de la Suisse, ainsi qu’un pôle de compétences reconnu en matière de coopération et un centre de diplomatie multilatérale, c’est aussi pour nous, habitant.e.s, un espace parfois opaque, que nous regardons avec prudence si ce n’est défiance, comme un monde parallèle.
Si Genève est un phare qui rayonne et attire, il brûle aussi. La Genève internationale crée une demande forte pour des emplois peu qualifiés avec de multiples risques d’abus et de travail au noir dans une société à deux vitesses. Des mesures s’imposent pour que la carte de visite de Genève demeure ce qu’elle est, mais ne soit pas terne et amère pour ceux qui vivent l’envers du bristol.